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Cosmétique conventionnelle : inquiétudes fondées ou paranoïa ?


Les temps sont durs pour la cosmétique conventionnelle.

Pointée du doigt de plus en plus souvent en ce qui concerne son innocuité.

Accusée de vendre des produits contenant des molécules à forte suspicion d'effets néfastes sur la santé, les coups pleuvent et n'épargnent aucune marque, aucun produit de cosmétique conventionnelle, aucun réseau de distribution non plus.


Certes, des études accablantes quant à l'utilisation de molécules toxiques ne datent pas d'aujourd'hui. La différence étant qu'aujourd'hui, ces études sont de plus en plus relayées hors des médias spécialisés, dans la presse traditionnelle et que forcément, tout le monde les voit passer.

Plutôt que de relayer une énième fois une étude accablante (je pense à la nouvelle étude parue il y a quelques jours qui démontre les effets immédiats de réduction des substances toxiques sur des adolescentes en consommant de la cosmétique bio), j'ai choisi de faire plutôt un état des lieux...

S'il est judicieux de toujours regarder d'un œil critique une information, quelle qu'elle soit, il faut aussi savoir remettre les choses en perspectives et en tirer les conclusions adéquates. Car d'un côté il y a ces études qui peuvent faire peur, mais qui nous amènent tous à réfléchir sur notre façon de consommer la cosmétique. Et en cela, c'est un bon point. Et de l'autre, il y a aussi les partisans de la cosmétique conventionnelle qui reprochent aux marques naturelles ou bio de semer la panique en relayant ces informations, voire d'en faire un avantage concurrentiel sous la forme de "marketing de la terreur". Marketing de la terreur vraiment ?

Quelle caution accorder à ces études alarmantes ?

Voyons d'abord quel type d'experts publient ces études, d'un côté comme de l'autre ! S'il y a une chose importante à noter, c'est que bien souvent, les études / articles vantant les mérites de molécules brevetées, d'avancées scientifiques en matière de recherche (anti-âge notamment) sont réalisées par des "experts" non indépendants. Que ce soit des experts liés aux marques de cosmétique conventionnelle, ou des médias qui le sont tout autant, ces études / articles favorables à la cosmétique conventionnelle ne sont pour ainsi dire, jamais indépendantes.

Qu'en est-il du côté des études en faveur du naturel / bio ? Il y a eu l'étude de Women in Europe for a common future (WECF) qui a été reprise par Le Huffington post ou Le Monde ici.

  • WECF est une ONG, organisme indépendant qui n'a aucune partie liée avec le secteur cosmétique. Il y a eu aussi celle de UFC que choisir qui met en cause des substances nocives dans 185 produits cosmétiques ici.
  • UFC Que choisir est aussi un organisme indépendant qui ne prend pas de pincettes pour dire des vérités qui concernent le consommateur, même si cela concerne des grands groupes installés.
  • Enfin, il y a eu il y a quelques jours, l'étude de Health and Environmental Research on Makeup of Salinas Adolescents (HERMOSA) sur l'analyse des effets des perturbateurs endocriniens sur des adolescentes, reprise en Français ici. Encore une ONG sans conflit d'intérêt aucun avec l'industrie cosmétique, donc.

Quelles conclusions peut-on en tirer ?

Au delà d'être indépendants, ces ONG ont également pour raison d'être, l'amélioration des conditions de vie et donc un partage d'information dans ce sens. Ce qui n'est pas le cas des experts recrutés par des marques...

En tant que consommateur, la question n'est pas de savoir si ces études sont validées par toute la communauté scientifique ou non (il y a rarement consensus quelle que soit l'étude, c'est d'ailleurs une caractéristique de la communauté scientifique de ne jamais se mettre d'accord). 

En tant que consommateur, la question n'est même pas de savoir si on a raison de s'inquiéter ou non. Se baser sur la suspicion est déjà inquiétant en soi. La plupart de ces molécules ont des effets toxiques sur l'organisme et l'environnement, il serait aberrant de remettre cela en question. Les effets nocifs de certaines molécules sont clairement avérés (l'effet sensibilisant des sulfates, des quats ou du MIT, la fixation sur les organes de l'EDTA, les effets occlusifs des silicones sur la fibre capilaire), certains autres sont plus difficiles à évaluer, notamment les effets cumulateurs (ou effet cocktail) et particulièrement celui des perturbateurs endocriniens). Néanmoins, le principe de précaution nous oblige à le prendre en considération. Non, la seule question à se poser en tant que consommateur est finalement celle que je me suis posée aussi en créant la marque DENOVO !

=> Est-il possible aujourd'hui de créer (côté marque) et de trouver (côté consommateur) des produits cosmétiques efficaces et sensoriels qui se passent de ces substances toxiques ? Si la réponse est oui, alors peu importent le doute, reste une certitude : on peut s'en passer parfaitement ! Et c'est ce que nous faisons tous les jours, nous, comme beaucoup d'autres marques réellement naturelles ou bio !

Ces études devraient vous amener à vous poser les mêmes questions. Si certains produits arrivent à s'en passer, alors ce n'est ni impossible ni utopique.

Et vous avez le pouvoir en tant que consommateurs de décider aussi de ça ! Parce que la plupart de ces risques sont bien réels et pour les autres, on est en droit d'avoir de sérieuses inquiétudes. Tout simplement.

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