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Tout savoir sur la protection solaire et les bons gestes à adopter


Le soleil est (enfin) de retour ! L'occasion de revoir nos bases de connaissances sur la protection solaire pour en profiter en toute tranquillité !

Savez-vous par exemple à quoi correspond exactement l'indice 30 de votre crème solaire ? Ou qu'il ne suffit que de 30mn d'exposition à une peau claire pour fabriquer de la vitamine D ?

Suivez le guide du lezardage !


 

Tout tourne autour des ultraviolets !

Le soleil émet des rayons qui se distinguent par leur impact sur la peau. Cet impact dépend directement de leur nature, leur longueur d'onde et donc de leur pouvoir de pénétration dans le derme.

Le réel intérêt des UV pour la peau est la synthèse de vitamine D, essentielle à la santé osseuse. Mais cela n'est pas une excuse pour rester des heures en plein soleil : la fabrication de vitamine D n'est pas continuelle et infinie. Elle atteint son maximum au bout de 30mn d'exposition pour une peau claire, 3h pour une peau noire. 

Dans une moindre mesure, on pourrait parler de l'effet du soleil sur le moral. Mais il est davantage lié à la lumière (absorbée par les yeux) qu'aux UV reçus par la peau. Les UV ont par contre beaucoup d'effets plus ou moins nocifs et ces effets ne sont pas les mêmes selon le type de rayon absorbé par la peau et bien sûr le temps total d'exposition. On pourrait simplifier en disant que les UVB ont des effets visibles à court termes (coup de soleil, bronzage...) et les UVA à long terme (vieillissement cutané, mélanomes...).

Les effets immédiats des UV

L'érythème (rougeur) causé en grande partie par les UVB, dont la forme la plus grave est le coup de soleil. Un autre effet immédiat des UV, cette fois essentiellement du aux UVA est le fameux "hâle du soir". Cette coloration éphémère qui donne bonne mine le soir après l'exposition ne dure que quelques heures, puisque les UVA ne stimulent pas la production de mélanine.

Les effets retardés des UV

Le bronzage (qui est avant tout une protection de la peau face aux UV) qui apparaît environ 48h après l'exposition. Et aussi l'épaississement de la peau qui se protège ainsi de l'agression.

Les effets à long terme des UV

Ils impliquent cette fois davantage les UVA, qui ont été absorbés au fil du temps par la peau sans manifestations immédiates visibles.

  • Le vieillissement cutané : la peau est moins élastique (relâchement), moins lisse (rides), moins souple (perte de densité) car les fibres de collagène sont détruites en profondeur et elle s'est épaissie en surface. Les peaux trop exposées au soleil durant des années, présentent souvent une teinte et un aspect caractéristiques de "poulet fumé".
  • La lucite estivale et les allergies au soleil : la peau devient carrément intolérante au soleil, même en ensoleillement modéré. Toute exposition est alors proscrite sous peine de développer des réactions cutanées (boutons, rougeurs, démangeaisons).
  • Les cancers : l'absorption d'UVA modifie à long terme l'ADN qui commet de fait des "erreurs" dans la reconnaissance des cellules cancéreuses.

 

Comment ça fonctionne une crème solaire ?

Tous les produits de protection solaire (crèmes, laits, huiles) contiennent des filtres qui protègent la peau des UV. Leur mécanisme de protection dépend de leur nature.

Ainsi, les filtres minéraux (Oxyde de zinc, Dioxyde de titane) renvoient les UV qui arrivent sur la peau tels des miroirs. Les filtres chimiques (Oxybenzone, Butyl méthoxydibenzoylméthane, Octyl-méthoxycinnamate, Octyle salicylate), vont essentiellement absorber ces UV et les disperser.

Dans les 2 cas, l'idée est d'empêcher les UV de pénétrer le derme. Bien souvent, les produits naturels ou bio vont utiliser des filtres minéraux, tandis que les produits conventionnels vont utiliser des filtres chimiques, en les combinant souvent avec des filtres minéraux dans le cas de hautes protections (IP30 à 50+).

Filtres minéraux ou chimiques, des enjeux bien différents !

Au niveau sensoriel 

Les filtres minéraux ont le gros inconvénient d'être de grande taille et blancs. Une crème à base de filtres minéraux (naturelle ou bio donc) va donc laisser des traces blanches une fois appliquée. Ce n'est pas le cas des filtres chimiques qui sont incolores.

Au niveau innocuité

Les filtres minéraux (quand la molécule n'est pas modifiée) ne pénètrent pas la peau et n'agissent donc pas au niveau interne. Les filtres chimiques eux, sont des perturbateurs endocriniens reconnus, qui perturbent donc l'équilibre hormonal. Cela est un vrai souci, car s'ils protègent bien la peau des UV, ils induisent d'autres dommages à long terme sur la santé.

En particulier chez les jeunes enfants et ceux encore en croissance, les filtres chimiques sont un réel problème de santé publique.

A noter que certaines marques dites "naturelles" utilisent des filtres minéraux (dioxyde de titane, Oxyde de zinc) modifiés, sous forme de nanoparticules. L'intérêt est qu'ils deviennent quasiment incolores du fait de leur petite taille. Mais cette petite taille les rend très différents de la molécule d'origine. Les nanoparticules vont générer des radicaux libres et leur pénétration dans la peau est encore mal évaluée. Par précaution, leur pourcentage d'usage est restreint (25% maximum pour la protection solaire, interdit dans les sprays) et leur présence dans un produit doit être signalée sur l'étiquette.

Protection solaire Denovo

Au niveau écologique

Autre gros souci des filtres chimiques (et vraisemblablement des filtres minéraux sous forme nano), leur toxicité une fois rejetés dans la nature, pour les organismes aquatiques notamment.

Dans les rares régions du monde possedant encore du corail vivant, les crèmes solaires avec des filtres chimiques sont la cause principale de la disparition des récifs coralliens. C'est un vrai souci écologique et certains pays interdisent désormais les produits solaires contenant des filtres chimiques lors de la baignade (Maldives, Seychelles).

La protection solaire simplifiée

Tous les produits de protection solaire comportent un indice de protection (IP) ou facteur de protection solaire (FPS en français, SPF en anglais). Ce chiffre est en réalité une indication (théorique) sur la durée de la protection.

Pour l'utiliser, il faut savoir combien de temps est nécessaire pour attraper un coup de soleil sans protection. Inutile d'en attraper un pour l'évaluer cependant, sachez que plus votre peau est claire (tout comme vos yeux ou vos cheveux), moins il vous faut de temps pour avoir un coup de soleil.

Votre type de peau est donc une indication pour choisir votre protection, plus claire elle sera, plus haute votre protection devra être, et moins vous devrez vous exposer. Si en temps normal vous attrapez un coup de soleil en 15mn, avec un IP10, vous ne l'attraperez qu'au bout de 150mn (15x10), soit 2h30.

En réalité, on n'utilise jamais une protection de façon optimale, entre la quantité appliquée et les baignades, ce temps reste donc purement théorique et n'est qu'une indication. Autre indication : la latitude ! On ne reçoit pas la même dose d'UV qu'on soit en Afrique équatoriale ou en Europe du nord.

Plus généralement, on se protège plus en zone d'ensoleillement fort. Les IP se divisent en 3 classes selon leur pouvoir de protection :

  • Faible protection : de 6 à 10
  • Moyenne protection : de 15 à 25
  • Haute protection : de 30 à 50
  • Très haute protection : 50+

A noter que l'appellation "écran total" est interdite depuis 2006, aucun produit ne pouvant en réalité protéger la peau du soleil à 100%.

Quelques idées reçues à oublier

  1. On est protégé du soleil à l'ombre Faux > Les UV traversent les nuages et même s'ils sont atténués, la peau n'est pas protégée pour autant, en particulier quand on est au bord de l'eau.
  2. Les gélules de préparation de la peau protègent des UV Faux > Ce sont des cocktails d'antioxydants (beta-carotène, lycopène de tomates...) qui permettent à la peau de mieux synthétiser la mélanine en cas d'exposition (bronzage plus uniforme, plus rapide et plus durable), mais ne constituent pas une protection en soi. De plus, pour un résultat optimal, il faut commencer sa cure 3 à 4 semaines avant l'exposition réelle. Prendre des gélules avant l'été est un bon réflexe... qui ne remplace pas une protection solaire.
  3. Si je double l'IP de mon produit, je double ma protection. Faux > La quantité de rayons érythémateux (causant des rougeurs) arrêtés n'est pas proportionnellement liée à l'IP. Ainsi, un IP 15 arrête 93 % des UV érythémateux, un IP 30 en arrête 97 %, soit seulement 3% de plus. On ne bronze pas à travers une vitre, donc on est protégé Vrai et faux > Les UVB responsables des coups de soleil et du bronzage ne traversent pas le verre. On peut tout au plus avoir un "hâle du soir" derrière une vitre (puisque les UVA passent), mais pas de réel bronzage. On ne bronze donc pas derrière une vitre. Par contre, les UVA (qui génèrent des radicaux libres et accélèrent le vieillissement cutané) eux, traversent bel et bien le verre. Il est donc exact de dire qu'on ne bronze pas à travers une vitre (en voiture ou sous une véranda), mais on n'est pas protégé (des UVA) pour autant.
  4. La crème solaire est une protection efficace Vrai, mais... > Elle l'est dans l'absolu. Si on prend le soin de bien l'appliquer et de la renouveler après chaque baignade. Sachez qu'en aucun cas elle ne protègera entièrement la peau. Elle ne fera que diminuer les dommages des UV, sans pour autant les éliminer complètement. Il convient donc d'être raisonnable dans le temps d'exposition, surtout à certaines heures (entre 12 et 16h). Les bébés ne s'exposent pas au soleil, la meilleure protection pour eux reste le t-shirt et le chapeau, à l'ombre.

Le soleil, un plaisir à savourer avec modération !

Nous disposons tous, au début de notre vie d'un "capital soleil". Celui-ci est directement responsable de l'aspect de la peau et de sa santé. Il décroit avec le temps et la répétition des expositions. Plus les expositions sont répétées et intenses, plus notre capital soleil s'amoindrit.

Il est naturellement plus élevé chez les personnes à la peau mate, naturellement moins élevé chez les personnes à la peau claire, âgées et les enfants. Première cause de création des radicaux libres qui altèrent la peau dans sa structure mais aussi dans son ADN, l'exposition solaire est loin d'être anodine.

Chaque coup de soleil par exemple, laisse -au delà de la peau qui pêle ou de la douleur éphémère-, des traces internes sur la santé et l'aspect de la peau.

Au delà des manifestations sympathiques et immédiates (le bronzage), chaque exposition aux UV reste une agression de la peau. Et les effets à long terme sont assez graves sur la santé pour que nous ayons tous une attitude responsable face au soleil.  Allez, on y retourne (bien protégés) :)))

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1 commentaire Laisser un commentaire
RépondreSarah - 22/08/2017

Bonjour Alice,

Du coup j'aimerais savoir si tu as une crème solaire à conseiller - efficace et sans trop de cochonneries dedans ? Sachant que j'ai la peau mate mais avec une allergie au soleil (certainement une leucite estivale), en général j'utilise une protection avec indice 20 ou 30 dépendant d'où je vais en vacances. `

Merci,
Sarah
Votre commentaire a bien été posté, merci pour votre contribution !

 

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